Plumes-en-Vol
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Calie

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MessageSujet: Livre 2....   Livre 2.... Icon_minitimeLun 3 Aoû - 0:09

[ Il risque d'y avoir des modifications, avant la fin ^^, mais je le post quand même Smile ]


Chapitre 1: Le garçon qui aimait les fleurs.


Je pensais avoir déjà vu les choses les plus étonnantes, je me trompais largement.



Tim répétait toujours le même geste. Encore et encore. D’abord il saisissait la branche, délicatement, puis il coinçait la précieuse petite boule bien rouge, mûre, entre ses doigts agiles, et tirait d’un coup sec. Encore et encore, répétant ses gestes des centaines de fois avec l’aisance et la précision de celui qui en a l’habitude, avec la
patience de celui qui aime ce qu’il fait.

Lorsqu’il se redressa enfin, le soleil avait déjà largement entamé sa descente. Il ramassa les deux saladiers de groseilles dodues qu’il venait de récolter. Se régalant d’avance des merveilleuses confitures qu’en ferait la
cuisinière il entreprit de traverser les jardins. L’air était doux et un vent tiède lui apportait les délicieux arômes des plantes.

Du haut de ses quinze ans, Tim appréciait pleinement cette soirée d’été, qu’il n’aurait sacrifié pour rien au monde, encore moins pour une
partie de jeux vidéos comme la plupart des jeunes gens de son âge.

Il s’arrêta pour arroser quelques hortensias avant de reprendre son chemin. Il arriva finalement en vue de sa maison, une grande bâtisse
blanche du XIXème siècle, chic. Le balcon de Tim était largement reconnaissable : une clématite violette s’élançait vers lui, comme à
son assaut.

Il coupa à travers une immense pelouse tondue par les soins du « vrai jardinier ». Ces pieds nus frôlaient agréablement les nombreuses tiges vertes. Si sa mère l’avait vue ainsi, les groseilles dans les mains, sans chaussures et les habits maculés de terre, elle lui aurait certainement sortie une phrase comme : «cesse donc de voler le travail du jardinier, tu as l’air d’un vulgaire paysan comme ça ! Quand est-ce que tu grandiras enfin? ». Mais c’est parce qu’elle ne pouvait pas voir les étincelles de joie brillants dans les yeux du garçon, ni la tendresse de ses gestes lorsqu’il s’occupait des fleurs, des arbres et des buissons qui n’avaient plus aucuns secrets
pour lui.

Plus aucuns ? Pas encore.

Il stoppa encore sa marche sur le dernier massif, juste avant la demeure. Ce massif était constitué de plusieurs rosiers buissonneux, dont les fleurs, roses ou blanches délivraient un enivrant parfum, propres à elles-mêmes, que Tim n'avait trouvées nulle part ailleurs, il était envoutant, sucré et frais, presque magique. Il définissait parfaitement le mot douceur, loin d'être trop fort, il était presque timide, intrigant.

Tim se pencha sur l'un des rosiers de couleur rose. C'était une des plantes qu'il préférait dans le parc. Il ne l'avait planté que deux ans
auparavant, mais elle poussait vite, gaiment, comme pressé de vivre, et de rattraper les autres. La plante avait déjà plusieurs petites fleurs
d'éclosent et plusieurs autres formaient de jolis boutons.

Le garçon s'accroupit à la recherche des coccinelles qu'il avait achetées contre les pucerons. Ne les voyant pas, il allait se détourner
lorsqu'un mouvement capta son attention.
"- Va-t-en! Va-t’en! "S'écria brusquement une petite voix.
Un puceron détala le long d'une tige. Tim se figea en apercevant ce qui l'avait affolé. Et c'était loin d'être une coccinelle!

Un petit être, ou plutôt une fille minuscule le poursuivait, ses longs cheveux d'un rose pâle ondulés et sa robe verte légère volaient
derrière elle. Elle s'immobilisa en sentant la présence d'un observateur, puis pivota vers lui, plongeant ses yeux de la même
couleur que ses cheveux, dans ceux, bruns du garçon.

Une fraction de seconde plus tard, la créature se rua dans le feuillage du rosier, laissant Tim seul et abasourdi.

Il cligna plusieurs fois des yeux avant de se secouer. Se convainquant d’avoir rêvé, il reprit ses groseilles et rentra chez dans sa maison.
Luttant néanmoins contre l’envie de fouiller le massif à la recherche de l’étrange fille plus par fierté que par peur.
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MessageSujet: Re: Livre 2....   Livre 2.... Icon_minitimeLun 3 Aoû - 13:55

X X X

Le pendule au-dessus du lit indiquait trois heures du matin. Tim, qui avait toujours eut le soleil long à venir venait à peine de fermer les yeux.

Le tic-tac répétitif de l’horloge fut soudainement interrompu par des coups répétitifs.

- Hum ? Interrogea la voix ensommeillée du garçon.

Seuls d’autres coups lui répondirent Comprenant que la situation était anormale, Tim se redressa d’un mouvement brusque. Il écarta les rideaux de son lit et marcha jusqu’à sa porte en se frottant les yeux. Bizarre, personne n’était derrière. Il avait dû les imaginer. Il allait se recoucher lorsqu’il s’immobilisa, parcouru d’un frisson d’excitation et d’étonnement.

Une fille se tenait sur son balcon. Non pas « une fille » : « la fille » ! Celle qu’il avait vu, plus tôt dans la soirée, exactement la même. La seule différence était qu’elle mesurait maintenant près d’un mètre cinquante !

« Je suis en plein délire là ! » Pensa t-il en se demandant s’il n’avait pas pris un coup de soleil sur la tête.

Elle le sortit de sa réflexion en toquant une nouvelle fois aux carreaux, visiblement impatiente. Tim se pressa d’aller ouvrir la baie vitrée pour la laisser entrer. Une fois à l’intérieur, ils se retrouvèrent face à face, elle affichant un sourire ravi, lui totalement perdu :

- Heu… Excuse moi mais… qui es-tu ?

Elle fut visiblement troublée par la question, comme si la réponse était évidente :

- Je suis Rose !

Il se gratta la tête, cherchant désespérément une explication logique.

- Je peux m’asseoir ? Parce que si je dois te raconter pourquoi je suis ici, ça risque de prendre du temps.

- Vas-y, assieds-toi sur le lit.

- Le lit ? L’interrogea t-elle parcourant la pièce du regard, comme si elle le cherchait.

- Là ! Lui indiqua un Tim perturbé.

Rose marmonna quelque chose d’où le garçon cru distinguer « vocabulaire » et « plante d’intérieur ». Elle se mit en tailleur et commença à narrer son histoire en parlant rapidement, plantant ses yeux roses dans le regard de Tim, le captivant totalement :

- Je suis une Flos. Une partie de l’esprit d’une fleur. Si tu préfères, je suis chargé de veiller sur elle. Je fais partie de mon rosier au même titre qu’une tige ou qu’une feuille. Il y a un ou une Flos pour la plupart des végétaux, comme les arbres, les fleurs, les buissons… Il paraît même qu’il y en a pour les algues et les coraux, des végétaux qui vivrait dans la mer ! En temps normal, nous ne pouvons pas nous éloigner trop loin de notre plante. Tu suis ?

Rose marqua une pause dans son explication incroyable. Elle reprit finalement, mélangée entre l’enthousiasme et l’émerveillement :

- Ce qui s’est passé ensuite, c’est totalement dingue ! Magique ! (Tim se demanda se qui pouvait l’être plus que les « Flos » mais garda le silence : ) Ce soir, la Régina, notre Reine, est venue me voir. C’est la seule qui peut vraiment s’éloigner de sa protégée. C’est une magnifique Lys. D’abord, j’ai eu peur que ce fut pour me punir d’avoir enfreint la règle d’or : celle qui nous interdis d’être vu par des humains.
» Je tremblais presque tellement j’avais peur ! La reine est gentille, mais elle est juste, et le châtiment habituel, c’est le bannissement. Hors, être chassée de sa fleur, c’est comme perdre une partie de sois : sa raison de vivre ! C’est une épreuve terrible : peu de Flos s’en remettent !
» Mais elle ne m’a pas punie, non : elle s’est avancée vers moi de sa démarche élégante. "Je te souhaite le bonjour, Rose. " m’a-t-elle dit de sa voix si douce que tous les oiseaux se sont tus et que tous les Flos des alentours sont sortis des feuillages pour la saluer d’une révérence. Je me souviens encore parfaitement de ses mots, qui semblaient résonner dans le jardin tout entier. Elle m’a offert un sourire bienveillant et s’est tournée vers l’assemblée qui s’était formée :
» " Et bonjour à vous autres Flos. Aujourd’hui est un grand jour pour nous, enfants de la terre ! Une prophétie du fond des âges semble sur le point de se réaliser. Cette prophétie nous concerne tous ! Écoutez-la mes frères, mes sœurs ! Écoutez ! (Et elle s’est mise à chanter, de sa voix vibrante et suave, devant tout ses sujets : )

Lorsque la belle Flos, fraîche et pétillante
Rencontrera l’élu aux mains de verdures
Alors débutera leur quête exaltante
Où cœurs et âmes devront rester purs

Ils se joindront aux porteurs du grimoire
Et ensembles ils devront trouver leurs autres égaux
Chacun pourra garder son histoire en mémoire
Les six devront voir qui les libères de leurs maux

Alors pour le monde il leur faudra décider
Entre le chaos froid et l’équilibre doux
Pour choisir il leur faut payer et pardonner
Sans tomber dans les pièges tendu surtout. "



Tim resta un instant à cogiter, laissant la Flos finir son histoire :

- Ensuite, notre belle Régina m’a dit qu’il faudrait que je t’apprenne les pouvoirs de la terre, en même temps que de suivre la prophétie. La lys s’est ensuite mise à parler en latin : tout juste avais-je clignée des yeux que j’avais grandie, et que les autres avaient disparus ! Je ne savais pas quoi faire. Alors j’ai attendue presque une demie nuit et je suis venue te voir : c’est toujours toi qui t’occupe de moi d’habitude ! Et j’aime bien, parce que tu as les mains douces.

Le garçon baissa les yeux pour observer ses doigts: il avait les mains douces lui ?
Rose suivit son mouvement et sourit, avant de répondre à la question muette :

- Mais oui ! C’est parce que tu as les mains vertes ! Tu ne le savais pas ?

Tout fut plus clair dans l’esprit du garçon : cela expliquait pourquoi il était si doué en jardinage ! Ç’avait quelque chose d’étrangement rassurant, il ne saurait dire pourquoi.

- Si j’ai bien comprit, tu comptes dormir ici ?

- Oui, il fait bien trop froid dehors.

Tim soupira. Son rêve était vraiment tordu : une fille-fleur qui s’incruste dormir dans sa chambre en lui racontant un conte ! S’avouant vaincu, il accepta :

- Je vais de chercher un pyjama dans la chambre de ma sœur.
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MessageSujet: Re: Livre 2....   Livre 2.... Icon_minitimeMer 5 Aoû - 12:46

Chapitre 2 : Lorsqu’on a plus rien à perdre.


Parfois les hommes sont si cruels, que je comprends pourquoi l’amour fait si peur.


Sonia se tenait un peu trop près du bord de la falaise. Beaucoup trop près même. Mais elle s’en fichait : elle appréciait le gouffre sous elle. Le vide, l’air, puis la mer en colère. Elle avait ouvert en grands ses bras, comme prête à s’envoler. Elle sentait avec bonheur le vent se faufiler avec force dans ses cheveux. Sonia souriait béatement en admirant le ciel d’un gris sombre. Ici, elle se sentait libre. Libre et entière. Elle ferma les yeux pour mieux écouter les chuchotements de l’air. Mieux apprécier l’odeur marine de l’océan.

Il y eut soudain une éclaircie, un brusque retour de la lumière derrière ses paupières qui s’ouvrirent presque instantanément. Un rayon de soleil apparut sur les vagues déchaînées, tel un projecteur braqué sur une danseuse.

Sonia se retourna vivement : elle avait cru entendre des pas derrière elle. Elle scruta la lande de ses yeux noisettes, en vain : il n’y avait personne. Elle se replaça face à l’océan, pour reprendre sa contemplation du ballet des vagues. Sentant agréablement la course du vent autour d’elle.

C’est alors qu’une voix douce lui murmura à l’oreille, presque tendrement. Sonia ne s’en étonna pas : bien qu’elle n’en ai jamais parlée à personne, il lui arrivait parfois d’entendre des gens lui chuchoter des choses. Des gens qu’elle ne voyait pas. Des gens qu’elle ne connaissait pas. A chaque fois, ces voix l’aidaient, d’une manière ou d’une autre : par un conseil, ou par un mot de réconfort. « Ton monde a besoin de toi. Susurra une voix féminine que Sonia commençait à reconnaître, observe le sol, Sonia, le sable, pas l’eau. »

Sonia cligna plusieurs fois des yeux avant de s’exécuter, curieuse. Elle balaya la plage sous elle du regard, jusqu’à ce que celui-ci accroche à un détail. C’était loin, de forme longue comme… quelqu’un ! Ce n’était pas vraiment un temps à se dorer au soleil ! Son cœur s’accéléra : se pourrait-il que quelqu’un se soit noyé ?

Elle se pressa de descendre les escaliers dont les marches, taillées à même la roche, irrégulières lui faisait risquer de perdre l’équilibre.

Elle arriva néanmoins dans encombre sur la plage. Sonia accéléra, s’inquiétant de ce qu’elle allait trouver : un tronc ou un corps ?

Elle arriva plus vite que prévu : l’adrénaline avait dû la faire gagner en rapidité.

- Et merde ! Jura t-elle en découvrant une jeune fille inconsciente.

Elle s’agenouilla sur le sable, tremblante, tout en cherchant le pouls de l’inconnue qui ne réagissait pas à ses appels.

X X X


Megan laissait libre cours à son chagrin. Enfin elle pouvait craquer en paix ! Ses larmes se mêlaient à la pluie sur ses joues. Mais elle ne tenta pas de les sécher, encore moins de les retenir. Elle en était incapable. Elle fixait le ciel nuageux, sans le voir vraiment. Seules la roche granuleuse et les notes douces que jouaient les gouttes en tombant dans l’étang l’empêchaient de sombrer entièrement dans ses pensées.

Il était partit. Il l’avait abandonnée. Celui pour qui elle aurait tout fait, tout donné. Il avait préféré une autre fille. Une petite blonde des quartiers chics. Pourtant, cela faisait presque six mois qu’ils étaient ensemble. Elle se demandait inlassablement si pendant les dernières semaines avant son départ il l’avait mise à l’épreuve, la comparant avec cette autre fille. Si c’était le cas, elle avait perdu. Elle n’avait pas réussie à le convaincre : elle l’avait perdu.

Elle se sentait faible, vidée, morte de l’intérieur. Elle avait tellement espéré en Lui. Elle lui avait fait tellement confiance… Comment avait-Il pu lui faire ça ? Alors qu’elle l’aimait autant… Et que Lui disaient ses sentiments réciproques !

Megan était trahie, perdue et seule. Surtout seule. Effroyablement seule.

Une petite lumière s’alluma au fond de son esprit : elle savait à qui s’adresser ! Qui l’aiderai à surmonter cette épreuve. Elle alluma son portable, ignorant les messages débordants de compassion et de pitié de ses amis. Elle n’écrit que trois lettres : « S.O.S ». Avant de l’envoyer à son meilleur ami. Maël saurait où la trouvait : ils se connaissaient par coeur depuis toujours.

Mais en attendant elle était toujours aussi seule. Ses souvenirs la harcelant sans cesse. Plus jamais elle n’aurait tout ça : l’entendre dire qu’Il l’aime, ses baisers, ses caresses, son sourire… C’était finit. Tant mieux pour lui, tant pis pour elle ! Pensa t-elle amèrement. En la quittant, il avait dû se débarrasser d’un poids…

Des sanglots la secouèrent. Dès qu’elle les croyait finis, d’autres venaient la trouver.

Mais quand Maël arriverait-il ? Depuis combien de temps était-elle là ? Une minute, une heure ? Elle ne savait plus, plus du tout. Tout glissait sur elle.

Au prix d’un énorme effort, elle roula sur elle-même pour regarder son reflet dans l’eau. Le rocher sur lequel elle était affleurait la surface de l’eau, lisse et calme.

Elle observa ses jolies boucles noires d’un oeil critique, son visage rond à la peau métissée qu’elle tenait de ses origines mexicaines, son nez arrondis, ses pommettes, puis ses yeux, d’un bleu d’encre, rougis et gonflés par la tristesse.

Elle comprenait pourquoi Il ne l’avait pas choisit. Megan brisa le miroir d’eau d’un geste rageur. Déséquilibrée, elle s’enfonça dans le lac avec un faible cri.

X X X


Lorsqu’enfin Sonia sentit avec soulagement un battement de cœur, elle sortit son portable…

X X X

L’eau était plus profonde qu’elle ne l’aurait cru. Megan tenta de remonter à la surface avant d’abandonner. Non, elle ne voulait pas. Elle ne voulait pas retourner dans cette réalité dérangeante. Elle préférait rester ici, dans la sécurité du liquide protecteur. A jamais.

Sa bouche s’ouvrit toute seule. Megan aspira une longue gorgée d’eau sans plus lutter.

La dernière chose qu’elle entendit fut le battement de son cœur.

Mais justement, elle ne voulait plus les entendre.

X X X


Sonia repoussa une boucle du visage de la noyée. Elle enleva sa veste pour la couvrir : celle-ci n’avait qu’un t-shirt, et sa peau semblait gelée.
Elle observa ensuite la mer, priant pour que les sauveteurs ne tardent pas.
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